25.01.2011

Adieu Dave!

Die Nachricht erreichte uns unterwegs. Wir waren gerade dabei zu überlegen, ob wir den Jayco (nächster Eintrag!) kaufen sollen, denn wir zuvor in Temecula gesehen hatten, oder nicht. Auf einen längeren Meinungsaustausch folgte nachdenkliche Stille. Und genau in diese Stille hinein piepste Benoits Telefon. Oder besser gesagt, es bluppte, denn wenn er eine SMS bekommt, dann macht es blupp, so wie wenn ein Tropfen vom Wasserhahn ins Becken fällt. Er nimmt das Handy (was eigentlich gar nicht seine Art ist) und liest und plötzlich höre ich ihn ausrufen: Oh nein, Sch..., nein das darf nicht wahr sein! Er reicht mir das Telefon und ich lese die Nachricht: Dave ist letzte Nacht gestorben. Es war sein 48. Geburtstag. Benoit neben mir stöhnte und ich hatte nur einen Wunsch, nämlich das Fahren zu übernehmen, was aber in dem dichten Verkehr in der mittleren von 7 Fahrspuren ziemlich unmöglich war. Ich konnte seinen Schmerz nahezu fühlen.
Dave war einer der wenigen Kollegen, mit denen Benoit auch privat zusammenkam. Viele Male waren die beiden zusammen Segeln und ein paar mal kam Dave auch zu unseren Familienausfahrten auf dem Segelboot mit. Er war immer eine angenehme Gesellschaft. Auf einer dieser gemeinsamen Segeltouren kam das Gespräch auf Yann und seine Begeisterung fürs Saxophonspielen. Als wir erwähnten, dass wir daran dachten, ihm einen Privatlehrer zu finden erzählte uns Dave von seiner Begegnung mit einem jungen Saxofonisten, den er in Toulouse gehört hätte und der gerade in San Diego sei. Und so kam es, dass wir in Julien nicht nur eine super Saxofonlehrer für Yann sondern auch einen uns sehr wertvollen Freund gefunden haben. Dave und Benoit haben bei ihren Segeltouren manchmal darüber gesprochen, wie sie davon träumten, einen langen Urlaub von der Arbeit zu nehmen und mit dem Segelboot die Weltmeere zu befahren. In den Vierzigern scheint das Leben noch so lange, dass man sich mit dem Träumen Zeit lassen kann. Letztes Jahr erfuhr Dave, dass er Leukäme hatte. Die Behandlungen sprachen sehr gut an, so dass alle guter Hoffnung waren, dass er wieder auf die Beine kommt. Aber in den letzten paar Wochen schien es steil bergab zu gehen. Das Ende kam trotzdem unerwartet schnell. Er war 2 Tage vor seinem Tod noch bei der Arbeit!   

Dave hatte leider keine Chance, seinen Traum zu verwirklichen. Wir werden Dave nicht vergessen. Und haben ihm insgeheim versprochen, ihm zu Ehren unseren Traum zu leben.

La nouvelle tomba lorsque nous étions en route. On venait tout juste de réfléchir si on allait acheter le Jayco (prochain billet) qu’on avait vu plus tôt dans la journée à Temecula et à cet échange d’idées animé, suivait un silence pensif. Et c’est là que le téléphone de Benoit sonnait. Ou plutôt il faisait blubb, comme une goutte d’eau qui tombe du robinet dans l’évier. Il prend son téléphone et regarde le message qui vient de rentrer (ce qui n’est pas son genre d’ailleurs) et du coup, je l’entends s’écrier: Me… ! Non, c’est pas vrai. Oh non ! Il me passe le téléphone et je lis le message : Dave est décédé hier soir. C’était son 48ème anniversaire. A côté de moi, j’entendis Benoit gémir et je ne souhaitais qu’une chose, pouvoir prendre le volant, mais au milieu des 7 voies dans un trafic dense c’était quasiment d’impossible. Je sentis sa douleur comme si c’était la mienne.

Dave était l’un des rares collègues que Benoit voyait aussi en privé. Les deux sont allés souvent faire la voile ensemble et quelques fois, Dave nous a accompagné lors de nos sorties en bateau en famille. Il était toujours un compagnon agréable. Lors d’une ce ces sorties, dans le cadre d’une conversation sur l’enthousiasme de Yann pour le saxophone et notre intention de lui trouver un prof privé, Dave nous a parlé d’un jeune saxophoniste qu’il avait entendu jouer à Toulouse et qui était, présentement à San Diego. C’est ainsi qu’on trouva non seulement un superbe prof de Sax pour Yann mais aussi un ami qui nous est très cher. Lors de leurs sorties en bateau, les deux hommes parlaient parfois de leurs rêves, de prendre un long congé et faire le tour du monde en bateau. Dans la quarantaine, la vie nous semble assez longue pour qu'on puisse prendre son temps pour rêver. L’an passé, Dave se fut diagnostiquer une leucémie.(excusez moi la phraséologie tordue). Les traitements montrait du succès et tout le monde était confiant qu’il allait récupérer. Mais ces dernières semaines, il est descendu la pente plus rapidement. Quand même, personne s’attendait à une fin si vite. Deux jours avant son décès, il était encore au travail. !

            Malheureusement, Dave n’a pas eu la chance de vivre son rêve. Nous ne l’oublierons pas. Et nous lui avons promis que, en son honneur, nous allons vivre notre rêve !





2 Kommentare:

  1. Je suis de tout coeur avec toi dans ces durs moments. Vous avez raison, il faut vivre vos rêves . Pour nous cette révélation a eut lieux en 2007 suite au décès la même année du frère de Pierre et d'un ami a moi ,tous les 2 emportés par le cancer alors qu'ils avaient encore tellement de choses a vivre . Nous avons juré de vivre nos rêves et pour nous c'était de partir au Canada.
    Je vosu embrasse tous els 2 bien fort et je pense a vous et a la famille de Dave.
    Elisacanada

    AntwortenLöschen
  2. J'ai une pensée pour vous ce matin, ainsi que pour sa famille.

    AntwortenLöschen