20.02.2012

Sweet as radio

     Mit Preteens und Teenagern im Haus kommt man nicht umhin sich mit den aktuellen Trends und Technologien auseinanderzusetzen. In ihrer Generation sind das zweifellos die sozialen Medien.  Doch so sehr ich es auch versuche, damit Schritt zu halten (zum Beispiel mit diesem Blog oder Facebook) so hängt mein Herz doch am allermeisten am guten alten Radio! Ich kann es überall hören, brauche keine Internetverbindung dazu und es lässt mir die Freiheit, mir das, worüber berichtet wird, vorzustellen. Ich glaube, man hört ganz anders zu, wenn man nicht sieht, was man hört. / Avec des ados / pré-ados à la maison, il devient incontournable de s'intéresser à des tendences et des technologies actuelles. Pour leur génération, ce sont sans doute les medias sociaux. Mais bien que j'essaie de rester branchée, par exemple avec ce blog ou Facebook, ce qui me tient le plus au coeur est la bonne vieille radio. Je peux l'écouter partout, n'ai pas besoin d'une connection internet, et elle me laisse la liberté de m'imaginer ce que j'entends. Je crois qu'on écoute différemment si l'on ne voit pas ce qu'on entend.
Radio wie das vom Opa / Une radio comme celle de grand-pere
     Ich war schon immer ein Radio-Fan und habe seit meiner Kindheit wärmste Erinnerungen an meine Radioerlebnisse. Wenn wir den Opa besuchten, saß er immer auf dem Sofa neben seinem alten Radio. Oder, wenn wir an Heiligabend tagsüber im Kinderzimmer warten mussten, bis das Wohnzimmer weihnachtlich hergerichtet war und uns die Zeit mit Geschichten vom Knuddel versüßten. Als Jugendliche war ich ein Fan der Serie Der Frauenarzt von Bischofsbrück auf SWF 3, in der die Killer Alio und Olio ihre Opfer mit Klaviersaiten erwürgten . Einmal habe ich dort angerufen und mir ein Lied gewünscht, das sie dann sogar gespielt hatten (Vienna von  Erste Allgemeine Verunsicherung).  Später  hatte ich meine Lieblingssender und Liebslingssendungen wo immer ich auch lebte. Meistens höre ich die öffentlichen oder internationalen Sender, denn die haben die informativsten Sendungen, weswegen ich in Deutschland auch kein so großes Problem hatte, GEMA Gebühren zu bezahlen, wie andere Leute. / J'ai toujours été un fan de la radio et j'y associe des souvenirs les plus agréables depuis mon enfance. Que ce soit les visites chez grand-père qui était toujours assis sur le sofa à côté de sa grande radio ou  la veille de noel quand on a du attendre dans la chambre jusqu'à ce que le salon soit décoré et préparé pour le réveillon et on écoutait les aventures de Knuddel (un chien) pour faire passer le temps. Adolescente, j'écoutais réligieusement Le gynéco de Bischofsbruck (sorte de soap polar à la radio locale) avec les tueurs Alio et Olio qui étranglaient leurs victimes avec des cordes de piano. Je me suis souhaité une chanson sur ce poste et ils l'ont même jouée (Vienna de Erste Allgemeine Verunsicherung). Plus tard, J'avais mes postes de radio préférés partout ou j'étais. Souvent ce sont les postes publiques ou internationaux parce qu'ils ont les émissions les plus informatives. C'est la raison pourquoi je ne me plaignais pas trop des contributions obligatoires (GEMA) en Allemagne.

     Hier in den USA ist Radio mein täglicher Begleiter, vom Wecken bis zum Einschlafen und den ganzen Tag über zuhause oder im Auto, es sei denn ich habe Lust, die Stille zu geniessen, was immer häufiger vorkommt. Auf der Fahrt zur Schule höre ich den Jungs zuliebe Sophie 103.7, wo wir mit Dirty on the 30 (Dreck um halb) über den neusten Celebrity-Gossip informiert werden und Produzentin Jennifer White in Hollywood 101 täglich ihre Kandidaten in einem Quiz über Berühmtheiten über den Tisch zieht (bei Unentschieden gewinnt sie, weil sie die Regeln gemacht hat), während sie Freitags bei Will Mikey like it versucht, den kulinarischen Horizont ihres Kollegen Mike OBrien zu erweitern. "Not my cup of tea" würden die Amis sagen, aber es ist dennoch ein gutes Mittel, mit den Jungs in Kontakt zu bleiben und gemeinsam zu lachen. / Ici, aux USA, la radio est ma compagne de l'aube jusqu'au crépuscule et au délà - et ce pendant toute la journée, soit dans la voiture ou à la maison (à moins que j'ai envie d'écouter le silence ce qui m'arrive de plus en plus souvent). En route vers l'école, on écoute Sophie 103.7, une radio pour les jeunes: à Dirty on the 30 (salétés à la démi) on apprend les dernières commérages sur les célébrités. Ensuite, des auditeurs défient la productrice Jennifer White sur son quiz Hollywood 101 avec des questions sur les célébritées. (Elle gagne virutellement toujours, parce que "en cas d'égalité de points elle gagne, parce que c'est elle qui a fait les règles"). Les vendredis, elle essaie d'élargir l'horizon culinaire de son collègue Mike O'Brien. "Not my cup of tea", diraient les Américains, mais il reste un bon moyen de rester en contact avec les garçons et de rire ensemble.
http://radiosophie.radio.com/shows/jennifer-mike/

     Mein Sender ist  KPBS, das ist der öffentliche lokale Radiosender, der ausschließlich von öffentlichen Mitteln(also ständig mit Verschwinden bedroht) und Mitgliedsbeiträgen finanziert wird, weswegen er quasi werbefrei ist und der seinem Slogan: where news matters absolut treu ist. / Mon poste de radio est KPBS, la station locale de la radio publique qui est uniquement financée par les subventions publiques (donc constamment menacé de disparaitre) et les contributions de membres, c'est pourquoi il est quasiment sans publicité et fidèle à son slogan KPBS - Where news matters (KPBS - ou les nouvelles comptent).
     Meine Lieblingsshows werden am Samstagmorgen gesendet, und die gehören mir ganz alleine, denn Ben und Jerome gehen zum Segeln und Yann ist bem Steineschleifen. Da kann man mich dann durch die geöffnete Wohnwagentür in Lachen ausbrechen hören. / Mes émissions préférées sont diffusées le samedi matin et elles m'appartiennent parce que Benoit et Jérôme vont à la voile et Yann va polir ses roches. Et là, vous pouvez entendre mon rire passer à travers ma porte de RV.

     Der Tag beginnt für mich um 10 Uhr mit CAR TALK, eine Autoreparatursendung des öffentlichen Senders NPR, wo Anrufer ihre Autoprobleme beschreiben können und Click and Clack, the Tappet brothers ihnen mit Rat und Tat zur Seite stehen. In 60 minuten lerne ich mehr über Amerika als man in jedem Buch über diese Kultur erfahren könnte. Abgesehen von der Geographie  - die Leute rufen von überall im Land an und verlieren ein paar Worte über ihren Ort - lerne ich viel über das Verhältnis der Amerikaner zu ihren Autos, Nachbarn, Händlern und Mechanikern. Außerdem rufen viele Leute an, um ihre Eheprobleme zu lösen, was doch viel über ihr Vertrauen in andere Institutionen aussagt. Es ist super lustig, denn die beiden Brüder widersprechen sich ständig, machen sich über sich selber und die Anrufer lustig, die versuchen ihre Autoprobleme mit allerlei Onomatopoeia zu beschrieben. Außerdem gibt es ein Rätsel in der dritten Hälfte der Sendung, das meine Gehirnwindungen die ganze Woche über am Laufen hält. Am lustigsten ist der Abspann am Ende, wo sie alle möglichen Jobpositionen erfinden, die anscheinend von Leuten mit verrückten Namen besetzt sind. Die Sendung endet jede Woche mit demselben Satz. "Es ist wieder passiert: Sie haben eine absolut gute Stunde mit unserer mittelmäßigen Sendung verschwendet. Und noch ein letzter Tip. Fahrt nicht wie mein Bruder!""Und fahrt nicht wie mein Bruder!" / Le jour commence à 10 heures avec CAR TALK, une émission du poste publique NPR, ou les auditeurs peuvent poser des questions relatives à l'automotive à Click and Clack les frères Tappet. Après 60 minutes de cette émission j'ai recu plus d'informations sur la culture de l'Amerique que je puisse jamais trouver dans un livre. En plus de me familiariser avec la géographie - les gens appellent de partout dans le pays et perdent toujours quelques mots sur l'endroit d'ou is viennent - j'apprends énormément de choses sur leurs relations par rapport à leurs voitures, voisins, concessionaires et méchaniciens. En plus il y en a plein qui appellent avec des problèmes conjugaux ce qui en dit grand sur leur rapport de conficance en d'autres institutions. C'est super drôle, parce que les deux frères se contredisent souvent, se moquent constamment d'eux mêmes et de leurs auditeurs qui essayent de décrire les problèmes avec leurs voitures à l'aide d'onomatopées. Dans la troisième moitié de l'émission, ils présentent un puzzle qui me fait travailler les méninges toute la semaine. Mais le plus drôle, c'est le générique à la fin ou ils inventent toutes sortes de positions supposément occupées par des gens aux noms les plus farfélus. Finalement, l'emission se termine toujours de la même façon: "Eh oui, encore une fois vous avez gaspillé une heure parfaitement bonne avec notre émission médiocre. Alors, un dernier conseil: Ne conduisez pas comme mon frère! et ne conduisez pas comme mon frère!
Karikatur über Car Talk / caricature sur Car Talk

     Gleich anschliessend kommt Wait wait, dont tell me, ebenfalls von NPR, einer Quizshow über die Nachrichten der Woche. Da bin ich viel besser als bei Hollywood 101, weil ich die Nachrichten ja die ganze Woche höre. Für die Linguistin in mir kommt am Sonntag A way with words, wo Anrufer Auskunft über  die Herkunft oder Bedeutung verschiedener Wörter bekommen können. Die anderen Sendungen erspare ich euch, aber es kann durchaus vorkommen, dass ich in einem zukünftigen Eintrag darauf zurückkomme. / Ensuite, j'enchaine avec Wait wait, dont tell me, une émission quiz sur les nouvelles de la semaine (j'y suis beaucoup mieux que sur Hollywood 101  puisque je les écoute tout le temps). La linguiste en moi se régale le dimanche avec A way with words, ou l'on peut appeler avec des questions sur la langue anglaise. Je vous épargne les autres émissions, mais je pourrais bien y faire référence dans un de mes  futures billets.
     Da es ein Mitgliedsradio ist, gibt es mehrere Male im Jahr eine Mitgliedschaftskampane, wo man gebeten wird, einen finanziellen Beitrag zu leisten. Die sind ziemlich nervig, und da ich das schon getan habe, schalte ich dann um zu Jazz 88.3. / Etant donné que KPBS est une radio publique, ils ont des fois des campagnes de levée de fonds qui sont très ennuyeux. Comme je suis déjà membre, je les trahis pendants les campagnes en faveur de Jazz 88.3 .

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